La 🐔 ou l' đŸ„š?

Low Cost & PAP Français..Retail et Commerce : ApogĂ©e des extrĂȘmes Luxe et Low Cost et dĂ©prime du "Moyen de Gamme": La poule ou l’Ɠuf ? Le Temps du sursaut ?

RETAIL & MODE

Juan manuel TORRALBO

3/27/202412 min lire

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A force d’ĂȘtre partout (ou essayer de l’ĂȘtre) “24/24 7/7 OĂč je veux”, 

A force de s’attacher Ă  sa “modernisation” - au demeurant indispensable - on/off line (digital, supply) depuis 10 ans, 

A force d’ĂȘtre sous perfusion obsessionnelle de l’outil Prix/promotions,

Le Commerce “Moyen de Gamme”, n’a-t-il pas perdu tranquillement de sa valeur et de son sens dans un contexte de nos sociĂ©tĂ©s radicalement transformĂ©es et d’un citoyen/consommateur Ă  qui “on ne peut plus la lui faire”?

Et si les responsabilitĂ©s Ă©taient bien plus diluĂ©es qu’elles ne sont avancĂ©es? 

Quelles peuvent ĂȘtre les causes rĂ©elles?  Quel rebond possible et quelles voies pour une Renaissance urgente de ce commerce moyen de gamme?

Quelques pistes et rĂ©flexions
bien entendu loin d'ĂȘtres exhaustives...

Le débat est ouvert cher réseau amoureux de notre Commerce, de son Marketing et de ses Lieux!

D’un cĂŽtĂ©, les tendances pour 2024 et 2025 de notre Retail / Commerce qui ressortent au grĂ© des Ă©tudes et sondages parus ces derniĂšres semaines sont assez claires : 

Back office (cĂŽtĂ© marque/retailer) : Essor de l’IA gĂ©nĂ©rative et de la RĂ©alitĂ© Virtuelle ( Marketing digital) MaĂźtrise du champ de la gestion des donnĂ©es, dĂ©veloppement de l'Éco responsabilitĂ© (2nde main etc.), Croissance du Social Commerce + Marketing des valeurs et de Sens. Et en chapeau, la fameuse et “constitutionnelle” 😁 ExpĂ©rience Client.

Front office (cĂŽtĂ© client) : une tendance assez homogĂšne voir rĂ©ductrice et limitĂ©e axĂ©e vers le sujet du prix, du pouvoir d’achat et des commerces Ă  impact qui avancent dans notre paysage depuis 5 ans.

De l’autre, les principaux phĂ©nomĂšnes Ă©conomiques qui caractĂ©risent notre commerce ces derniers 24 mois,chez les enseignes/Marques/distributeurs "Moyen de Gamme" sont : dĂ©consommation, baisse des prix, moyennisation des consommateurs, croissance du discount non alimentaire, progression du E Commerce. GĂ©nĂ©rant, Ă  la lecture des tribunes et autres Ă©tudes, de nombreuses victimes et principalement les acteurs Moyen de Gamme du prĂȘt Ă  porter. Avec une certaine tendance Ă  se poser en victime et Ă  se focaliser sur des explications exogĂšnes (concurrence, lĂ©gislation) quand les difficultĂ©s apparaissent ou que c’est dĂ©jĂ  trop tard..

C’est un fait : hors alimentaire, les mauvaises nouvelles et les difficultĂ©s dominent. 80/20. Trop peu de succĂšs pĂ©rennes dans ce Retail “moyen de gamme” (entre le low cost et le luxe) ultra compĂ©titif.

Et ce n’est pas faute d’investissements, vers la “digitalisation”, la collecte et maĂźtrise de la Data et l’expĂ©rience client, laquelle soyons francs, devenue assez mortifĂšre, ennuyeuse et bien triste dans les annĂ©es 2000 ! Depuis ces 5 Ă  8 derniĂšres annĂ©es, ces chantiers en cours ou achevĂ©s par une grande majoritĂ© d’enseignes sont lĂ©gion.

Mais pourquoi alors autant de redressements, faillites et autres optimisations drastiques des rĂ©seaux dont le ver pour la plupart Ă©tait dĂ©jĂ  rentrĂ© dans le fruit avant le COVID ? 

Creusons un peu plus ce qu’il s’est passĂ© ces derniĂšres annĂ©es: 

Quelles rĂ©ponses globales le commerce a donnĂ© ces derniĂšres annĂ©es aux mutations profondes de nos paradigmes sociĂ©taux au-delĂ  de la dĂ©mocratisation du smartphone (en gros du “moi je”) ? Une extraordinaire modernisation des outils, une personnalisation croissante et encore en construction de la connaissance client, des avancĂ©es spectaculaires sur l’expĂ©rience client rapide #guerredutemps et unifiĂ©e #cohĂ©rencedelaMarque. Mais que sont ces rĂ©ponses si ce n'est une modernisation indispensable pour rĂ©pondre aux enjeux du Temps et Ă  l'exigence capricieuse du consommateur devenu ROI ET EXPERT EN TOUT avec son smartphone?. 

L’uniformisation sur le fond des rĂ©ponses, au demeurant nĂ©cessaires et indispensables, n’a-t-elle pas montrĂ© ses limites pour marquer durablement sa diffĂ©rence dans un contexte Ă©conomique comme concurrentiel totalement mĂ©tamorphosĂ© et “dopĂ©â€ par l’épreuve COVID et l’inflation depuis 18 mois? 

Le nerf de la guerre reste le prix et oui, et toutes les enquĂȘtes le montrent. Mais mais par rapport Ă  quoi? Logiquement, par rapport Ă  l’offre proposĂ©e de tous les acteurs du commerce, le prix proposĂ© versus une  volontĂ© lĂ©gitime  de maintenir son “niveau de vie” et de besoins Ă  satisfaire


Les commerces Ă  Impact/ Ă  Mission sont certes apparus dont le leader et la vente de seconde main et leur lĂ©gitimitĂ© a autant Ă  voir dans une “responsabilitĂ©â€ croissante de vouloir consommer mieux qu’un besoin Ă  satisfaire de consommer avec un budget plus restreint. Et c’est une voie non nĂ©gligeable mais trop monolithique et uniforme.

Maintenant, qu’est ce que cela a donnĂ©? Les CA ont-ils explosĂ©? Les bĂ©nĂ©fices se sont-ils envolĂ©s? A titre d’exemple rĂ©current avancĂ©, l’accumulation de faillites et de disparitions d'enseignes de PAP moyen de gamme depuis 4 Ă  6 ans trouve-t-elle uniquement son explication dans l’explosion du low cost ?

Cette explosion du low cost est autant une consĂ©quence qu’une cause.

Et nous nous attachons trop à trouver des solutions aux conséquences et pas suffisamment aux causes..

Il y a un vrai sujet sur l’offre, la “proposition” d’un retailer, d’un commerçant. Non pas sur son assortiment et son pricing travaillĂ©s en long en large par tous depuis 15 ans, mais sur quelle satisfaction actuelle donne le Commerce au citoyen? L’émotion est un mot banalisĂ© et vulgarisĂ© et l’obsession depuis 5 ans. Certes, c’est un levier, mais est-ce vraiment une Ă©volution ou plutĂŽt un simple retour au basique du mĂ©tier qui avait Ă©tĂ© passablement nĂ©gligĂ© au profit des volumes, de la marge et de liftings bien jolis suffisant pour impulser un +20 + 30 % de CA?

Le piĂšge :

se focaliser uniquement sur les rĂ©ponses (RÉAGIR) aux phĂ©nomĂšnes et oublier de regarder les causes (AGIR) liĂ©es Ă  la place du commerce dans notre sociĂ©tĂ©. 

Alors, oĂč est le problĂšme?

Une des causes si ce n’est la principale est Ă  mon sens Ă©vidente : la proposition de valeur du “moyen de gamme” ne voulait plus rien dire depuis quelque temps.. Car quand la proposition de valeur existe et est bien rĂ©elle, le consommateur adhĂšre et il fonce. Le low cost comme le luxe ne se sont jamais aussi bien portĂ©s et l’atterrissage 2023 s’annonce comme l’annĂ©e de tous les records.

Le consommateur en sait plus que nous et il sait parfaitement faire des arbitrages en fonction de son budget. Son Ă©quation est claire: qu’est ce que je peux avoir pour 2, 5 ou 10 € comme 400, 800 ou 1000 Euros! Au milieu, il y a le ventre mou. La proposition de valeur n’est pas satisfaisante et encore plus en temps inflationniste!

Et ce d’autant plus que les prioritĂ©s du citoyen français ont radicalement changĂ©! A budget Ă©quivalent d’un jean moyen de gamme, il peut partir Ă  Lisbonne pour 60 Euros Aller Retour ou acheter 3 bougies Haut de Gamme en vente privĂ©e qu’avec ses revenus n’aurait pu se permettre d’acheter il y a 10 ans. Question lĂ©gitime de prioritĂ©! 

Et son temps est prĂ©cieux, comme je l’avais Ă©voquĂ© dans plusieurs tribunes ou confĂ©rences durant les annĂ©es 2012-2018. Comme en tĂ©moignent ces deux chiffres rĂ©cents : 

La consommation arrive seulement en 7Ăšme position (!!) de ce qui compte le plus pour les français. La famille arrive en tĂȘte trĂšs loin avec 78%, puis l'argent pour 45%..les loisirs en 5Ăšme avec 38%...(EnquĂȘte Opinionway pour Le Parisien Aujourd'hui en France du 22/10/2023)

Ces deux chiffres sont terribles. Le gĂąteau se rĂ©duit (En valeur versus baisse des prix du moyen de gamme ; et en volume versus la conjoncture)  et le commerce n’est pas donc finalement pas un vecteur d’accomplissement prioritaire
.(Et quand on voit que les 1ers communicants en mĂ©dia sont les distributeurs, cela pose aussi quelques questions..)

La nature a horreur du vide: et si on se posait la question Ă  l’envers ?

La prioritĂ© du prix est la cause ou la consĂ©quence du comportement d’achat de ce consommateur qui sait plus que quiconque ce qu’il veut, ce qu’il aime, ce qu’il priorise, ce qui lui fait plaisir et d'autres Ă©motions encore trop peu connues par nos Smart datas.

"Les stratĂ©gies de la parade et du factice", comme l'Ă©nonce la philosophe et psychanalyste Elsa Godart dans son fantastique dernier livre “Les Vies Vides”, trouvent ici une application flagrante qu’ont pratiquĂ© de nombreuses enseignes et ces stratĂ©gies n’ont pu rĂ©sister Ă  l’ empowerment du consommateur Ă  son paroxysme depuis 10 ans


La chute de l’empire du Moyen de Gamme n’est-elle pas l’occasion d’une prise de conscience du vide, du manque d’épaisseur, de sens, de trop faire semblant que trop nombreux acteurs n’ont pas voulu/su voir en face? N’oublie-t-on pas Ă  qui nous avons Ă  faire, Ă  savoir des consommateurs-individus-citoyens dont l’achat, aussi sans coutures, personnalisĂ© et responsive fut - il n’est il pas moins assez terne, sans Ăąme ni aspĂ©ritĂ© rĂ©ellement disruptive chez la majoritĂ© d’enseigne du “milieu de tableau” ?

Alors, certes, il y a eu un gros travail sur la “Marque” chez les majoritĂ©s des enseignes “physiques” pour passer de simple “distributeur” Ă  “Marque” et c’était indispensable face aux ogres pure player du E Commerce notamment. NĂ©cessaire mais suffisant?

Changer ses pneus en F1 quand il pleut c’est bien, et surtout indispensable. Mais si tout le monde prend les mĂȘmes pneus, comment va se faire cette diffĂ©rence qui fera justement LA diffĂ©rence pour gagner dans un commerce de prĂ©cision et de dĂ©tail?

Le commerce a embrassĂ© progressivement la modernisation de nos Vies mais qu'a t il fait sur l'actualisation de ce qu'il EST bien plus de ce qu'il "distribue"? 

ALORS, POULE OU ƒUF ? 

Le Moyen de Gamme est malade Ă  cause du Low Cost/discount et de ses modĂšles puissants,ou Ă  cause de sa propre inertie Ă  ne pas (pouvoir,savoir,penser) s’adapter Ă  notre nouvelle Ăšre?

Sans rien ĂŽter au volet dĂ©sastreux de tout un pan des modĂšles SheIn ou autre Temu par exemple, leurs rĂ©ponses value for money n’est-elle pas la plus exceptionnelle qu' il soit ? La plus "vide de sens" certes dans une Ă©poque oĂč notre planĂšte va mal, mais oui, la plus riche et percutante de promesse (face Ă  un consommateur enfin gĂątĂ© depuis 15 ans oĂč tout a baissĂ© et la guerre des promotions, de la concurrence au moins cher, ne l'ont fait que construire !). Que cela nous plaise ou non, c' est triste mais c' est vrai. Alors oui combattons SheIn oui mais balayons aussi devant notre porte. 😉. 

Se dĂ©fendre contre des pratiques de ces modĂšles Low Cost empĂȘche-t-il de s’attarder un peu plus sur le fond de ces modĂšles Moyen de Gamme et pas uniquement la forme et les outils de sa “modernisation”?

A force d’ĂȘtre partout (Retail everywhere anywhere anytime), ce Commerce moyen de gamme historiquement majoritaire dans nos villes et nos cƓurs, a justement perdu de facto de sa valeur intrinsĂšque et est nulle part ? Bien que cette adaptation et modernisation aient Ă©tĂ© nĂ©cessaires et indispensables, n’est il pas venu le temps de passer Ă  l’étape d’aprĂšs et vite?

A force d’ĂȘtre sous la perfusion de promotions, de ventes privĂ©es et autres Black Friday (outils apportant peu ou pas d’émotion), oĂč est donc la valeur de ce commerce?  Sur le simple sujet des soldes, comment se fait-il que ce modĂšle (principe) n’a absolument pas Ă©voluĂ© depuis des dĂ©cennies alors que son terrain de jeu “cible” (c’est Ă  dire vous, cher lecteur, moi, chacun) est totalement transformĂ©? Et ensuite, chaque saison, toujours les mĂȘmes discours: soldes dĂ©cevantes.

Agir plutÎt que réagir, LE TEMPS DU SURSAUT

Et si on travaillait aussi bien en action qu’en rĂ©action? Qu’en acteur plutĂŽt qu’en victime? Les Ă©tudes et sondages se font sur ce qui existe. Et si nous allions vers ce qui n’existe pas encore et on allait vers les pourquoi et pas uniquement vers les solutions sur des consĂ©quences et faits marquants?

Et si on creusait aussi vers ce qui ne se fait pas plutĂŽt que tous toujours aller vers ce qui se fait ou doit se faire?” Et si le choix que le Retail donne au consommateur pouvait lui aussi s’élargir dans sa place et son impact quotidien?

UN PEU DE PHILOSOPHIE..

         Ouverture Ă  la vraie vie, Ă  la vĂ©ritĂ©. Et ne plus attendre d’en arriver lĂ  pour se rĂ©veiller. L’équation est complexe sans aucun doute, mais il faut se mettre au travail et aller vers d’autres paradigmes en phase avec notre Ă©poque et nos auditoires..ArrĂȘter d’exister et vivre pour le Commerce est Ă  mes yeux l’enjeu N°1.

Lui redonner une rĂ©sonance aujourd’hui monopolisĂ©e par le prix et une proposition de valeur au final bien triste sauf quelques exceptions bien entendu. Et allez vers la “Vraie” nouveautĂ©, la nouveautĂ© qui dĂ©passe la forme et que le Commerce (re) vive et cesse juste d’exister aussi modernisĂ© soit-il !

“ NE SOYONS PAS JUSTE MODERNES,

SOYONS ACTUELS ET REDONNONS DE L’INCERTITUDE A CE COMMERCE.”

Pour cela, ce Commerce, ses acteurs “populaires”, moyen de gamme, ce retail-lĂ  devront affronter les contraintes et bien au-delĂ  des questions logistiques, taux d’engagement et de fidĂ©lisation bien entendu indispensables dans le pilotage du business d’une enseigne et sa fidĂ©lisation dans le temps.

Les dĂ©fis sont nombreux, c’est Ă  la  fois angoissant et excitant ! Mais il n’y a pas d’autres choix si nous souhaitons remettre un Commerce Nouvelle Ère au cƓur de nos vies et surtout contribuer Ă  sa modeste Ă©chelle au plaisir du plus grand nombre de retailers et citoyens !

De belles opportunitĂ©s s’offrent Ă  nous, profitons-en !

Oh oui, il va nous falloir du courage, de l’humilitĂ©, de la crĂ©ativitĂ© et surtout de l’hyper empathie pour inventer de nouveaux modĂšles Ă©conomiques et que le Commerce soit un creuset vivant de notre sociĂ©tĂ©.

CrĂ©er de la VALEUR en dĂ©passant le produit et l’expĂ©rience client IN/OFFLINE. Les limites de cette quĂȘte vont vite arriver et se neutraliser en tous les acteurs dans les 24 prochains mois. L’IA gĂ©nĂ©rative (au cƓur de toutes les directions marketing depuis un an) et la personnalisation seront les must have de tout acteur du commerce comme l’ont Ă©tĂ© les sites web depuis 10/15 ans. Alors qu’est ce qui fera la diffĂ©rence quand tous ces acteurs seront tous Ă©quipĂ©s des mĂȘmes outils et algorithmes de “chasse” au consommateur?

La place du commerce dans nos vies doit Ă©voluer non plus exclusivement aux sons des lifting digitaux, logistiques et d’expĂ©rience client sans friction, mais au tempo d’une vie, d’une sociĂ©tĂ© dont le temps, le travail et les loisirs rĂ©sonnent diffĂ©remment depuis des annĂ©es et amplifiĂ©es par le COVID.

Quelle est la juste place du commerce dans nos vies actuelles totalement transformĂ©es depuis ces 10 derniĂšres annĂ©es? Quelle(s) motivation(s) ? Quel(s) choix ? Quel(s) Ă©cho(s) ?

 

Ce travail est Ă  mon sens indispensable Ă  faire pour ensuite dĂ©rouler ses stratĂ©gies d’expansion, ses concepts magasin, son marketing stratĂ©gique et opĂ©rationnel, sa stratĂ©gie E Commerce.

Les entreprises Ă  mission sont les prĂ©curseurs et il faut aller plus loin, oser disrupter et dĂ©cloisonner comme le sont chacune des vies de nos “citoyens - consommateurs”.

  • Un rĂŽle sociĂ©tal nouveau transversal qui dĂ©passerait son secteur d’activitĂ© pour un paradigme commercial “augmentĂ©â€ servi par ’éventail des innovations digitales et autres ChatGPT ?

  • Par exemple, un mix de soldes qui au lieu d’offrir des rĂ©ductions offrirait des partenariats avec des acteurs d’autres secteurs que le citoyen utilise ou souhaite durant son annĂ©e? (sport, vacances, santĂ©, loisirs)

De la joie, de l’étonnement, du partage pour donner une rĂ©sonance et un rĂŽle augmentĂ© Ă  notre Commerce et pour tous ses acteurs “Milieu de tableau” dont la seule bataille du prix (low ou high) ou de la rapiditĂ© (Amazon) est dĂ©jĂ  perdue d’avance face aux autres Action, SheIn ou Louis Vuitton.

Je n’ai bien Ă©videmment pas les rĂ©ponses. Je pose juste ce dĂ©bat et ces pistes d’explorations : 

  1. Sortir du cadre sur le fond (impliquer tous les services offre, web, supply, opĂ©rations, marketing op’, IT)  et aller vers l’hybridation du Retail comme celle de nos vies.

  2. Le marketing a un champ des possibles extraordinaires à explorer, pourvu qu'il embarque de façon holistique tous les pans de la Marque , d'un Retailer et pas juste des vitrophanies ou des applications plus rapides et fluides
et autres promotions..

  3. Construire et dĂ©velopper une approche intĂ©grative, transversale et « dĂ©fragmentĂ©e » Ă  croiser les disciplines/mĂ©tiers et pas exclusivement au service du digital qui ne reste qu’un outil. 

  4. Inventer de nouveaux modÚles économiques avec plus de valeur ajoutée en partant de cette nouvelle offre de sens une fois définie. En mode test and learn!

  5. Philosophiquement, chercher la contingence dans le retail et provoquer la rencontre, sortir de son entre soi paradigmatique et oser!

Reconstruisons une SynchronicitĂ© entre le Commerce et les aspirations des citoyens,  redonnons de la joie simple, de l’utilitĂ© et ne nous cachons plus derriĂšre des postures d’un autre temps. 

Ce chemin Ă  emprunter peut ĂȘtre totalement compatible avec les exigences de rentabilitĂ©, de modĂšles Ă©conomiques pĂ©rennes et surtout, d’accomplissements rĂ©ciproques Ă©phĂ©mĂšres ou plus rĂ©guliers entre une Marque et sa communautĂ©.

Allons vers un Commerce qui ressemble aux individus, à nos sociétés et probablement un cercle vertueux naßtra et nous serons tous gagnants !

#RETAIL #COMMERCE #BIGIDEAS2024